A l’aube, la lumière monte, ta journée s’installe enveloppée des fleurs. Je voudrais t’offrir un champ de pivoines, toutes dans tes mains. Pivoines roses, pivoines blanches, teintées de la couleur de ton regard. Mai t’appartient, c’est toi-même, comme des paeonias défeuillées par le vent. Pivoines jaunes, pivoines rouges, nuancées des mauves emmêlées dans tes cheveux. Un, trois, six, neuf, neuf mai. Saltaojos parfumé, tout doux, en profondeur, tes dois étendus vers les tiges. Souplesse venue de la Chine, reine sans diadème. Tu es ma pivoine, ma plante rare, ma paeonia. Paeonia infinie de mes amours.
samedi 9 mai 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire